Avec le concept du perçage partiel goujons et chevilles/inserts, ont été déclinés plusieurs modèles de plateformes possédant chacun des qualités propres.
Les caractéristiques communes de ces modèles
- Ni contact ni pression sur l'écorce
- Libre circulation de la sève élaborée
- Plus de blessures sur le tronc, plus de point de faiblesse mécanique, plus de risque d'affaiblissement du support vivant
- Horizontalité parfaite même sur arbre penché
- Durabilité exceptionnelle
- Les câbles des agrès de pied (pont de singe, passerelle, filet...) sont ancrés sur la structure et non plus sur le tronc. Le plancher est libre, l'ensemble beaucoup plus esthétique avec un bel aspect de propreté.
- Après dépose, aucun élément métallique ne demeure dans le tronc. Les goujons et leurs écrous et rondelles demeurent réutilisables sur un autre arbre.
- Maintenance réduite à la découpe du plancher autour du tronc tous les 4 à 6 ans.
Plateforme bois octogonale
Une conception complètement repensée pour des
- gains de temps de préparation (plus simple)
- gains de temps au montage (moins d'opérations)
- gains de matériaux (moins de bois)
- gains de prix
- gains de maintenance
Fortes sections des composants pour une rigidité infaillible.
Durabilité : selon l'essence utilisée. En Douglas hors aubier, environ 15 ans.
Plateforme bois 6 chevrons
Un dessin classique et une réalisation très soignée.
Elle offre une esthétique connue.
Fortes sections des composants.
Durabilité : selon l'essence utilisée. En Douglas hors aubier, environ 15 ans.
Plateforme métallique
Une structure métallique extrêmement rigide repose sur 4 goujons (même concept que l'anneau d'ancrage).
Distante de 12 à 18 cm du tronc elle pourra demeurer en place 20 à 30 ans.... avant d'être agrandie si l'arbre a grossi au point d'entrer en contact avec la structure.
Le matériau du platelage peut être librement choisi. Nous avons le plus souvent opté pour du Douglas de 45 mm, sans aubier, parce que non traité et susceptible de tenir au moins une quinzaine d'années.
Adaptable aux arbres de 30/35 cm de diamètre à 1 m. Ou plus...
La structure peut être démontée pour être réutilisée sur un autre arbre, dans un autre parc...
Vocation : cet équipement se place dans une optique de très longue durée (20 - 30 ans). Il est plutôt dévolu aux constructeurs ou aux parcs disposant d'une équipe de montage permanente et d'un outillage (perceuse, boulonneuse) à la puissance élevée.
On nous présente couramment une interrogation : peut-on percer après que les arbres aient déjà été utilisés pour supporter des plateformes classiques ? Notre expérience, sur environ 300 arbres dans ce cas de figure, montre que c’est possible selon les conditions suivantes :
- Le perçage ne doit pas être fait sur les marques laissées par la structure démontée. Cette zone est morte et le bourrelet cicatriciel ne pourra pas se former.
- Le perçage devra donc être impérativement réalisé au-dessus de ces empreintes, 10 à 15 cm mini
- Ou, si vraiment on ne peut hausser la plateforme, percer au même niveau mais entre les empreintes, sur les zones encore vivantes. Ces zones, souvent très étroites, sont les passages restant ouverts à la sève élaborée. Mais on n'oubliera pas que le perçage réduira pour un temps cette circulation.
Ces règles valent également lors de la pose des anneaux d'ancrage si le tronc présente des blessures issues de câbles et des cales.
Vous aurez compris que la préservation de la circulation de la sève élaborée doit être la préoccupation première.